Zone d'identification
Cote
Titre
Date(s)
- 2019-07-04 (Création/Production)
Niveau de description
Étendue matérielle et support
1x Fichier audio mp3
Durée 6 minutes 35 secondes
Zone du contexte
Nom du producteur
Dépôt
Histoire archivistique
L'histoire de la Fédération avec Gaëlle Brandt, Présidente de la commission des archives
Source immédiate d'acquisition ou de transfert
LFM.ch
Zone du contenu et de la structure
Portée et contenu
Appraisal, destruction and scheduling
Accruals
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Conditions d’accès
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Script of material
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Caractéristiques matérielle et contraintes techniques
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Existence and location of copies
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Zone des notes
Note
Transcription:
LFM, partenaire de la centième du FVJC.
Si vous venez de nous rejoindre, nous sommes en direct de Savigny pour vous faire vivre le centième de la Fédération Vaudoise des Jeunesses Campagnardes.
Si vous êtes avec nous depuis plus de 10 minutes, je me suis remis, ça a été difficile.
On parle de la centième, évidemment, il faut revenir sur les éditions précédentes, un peu d'histoire avec Romain Baudras.
Vous le savez, Dan, la Fédération Vaudoise des Jeunesses Campagnardes, la FVJC, elle fête cette année son centenaire.
C'est parti aujourd'hui des 7 grands du canton, aux côtés des associations vaudoises de football, de chant, de gymnastique, encore des carabiniers.
La FVJC, elle a vu le jour le 24 mai 1919, avec à sa tête le premier président cantonal, c'était un Morgien, Albert Jaton.
Et à l'époque, la FEDEL regroupait 26 sociétés composées uniquement d'hommes avec de belles moustaches.
Sa raison d'être était alors de développer les connaissances de la jeunesse des campagnes, de travailler pour le bien général du pays ou encore pour un accomplissement plus strict des devoirs civiques.
Naîtront ensuite les Girons, ces fêtes annuelles régionales.
Aujourd'hui, la FEDEL compte plus de 200 sociétés qui sont affiliées.
Elles viennent des 4 camps du canton de Vaud, pour un effectif total de 8000 membres.
4 Girons sont organisés chaque année dans le nord, au centre, dans la broie et bien sûr au pied du Jura.
Et tous les 5 ans, ces 4 rendez-vous laissent leur place à la fête cantonale.
Les 3 dernières éditions ont eu lieu à Thierran en 2003, à Bavoie en 2008 et en 2013 à Colombier.
Et pour tomber pile poil sur l'année de son 100e anniversaire, mais aussi pour des raisons techniques et logistiques, la FVJC a décidé de repousser d'une année la cantonale prévue en 2018 pour faire une grande fête cette année.
Et si on connaît si bien l'histoire de cette fédération vaudoise des jeunesses campagnardes, c'est parce qu'il y a tout un travail d'archivage qui a été fait.
Et il y a même une commission des archives au sein de la fédération.
Elle récupère, trie, conserve, consulte et met en lumière documents, objets, photos et autres films qui retracent la grande histoire de l'association.
Et pour cette année anniversaire, un livre a été produit, un film également et aussi et surtout une exposition, le musée de la fédération qui est à découvrir sur la place de fête de Savigny.
Et pour retrouver, préparer, collecter de quoi mettre sur pied la rétrospective de la FVJC, cela fait plusieurs années que la commission des archives de la FEDE est au boulot et on a rencontré sa présidente Gaëlle Brand et elle nous explique comment ça s'est passé.
Tout n'était pas dans des cartons, c'était vraiment des choses récupérées chez des gens.
Ça fait déjà 25 ans qu'on essaie de récupérer, qu'ils avaient déjà commencé à se faire ce travail pour le 75ème.
Et en fait, nous on a continué à faire ça et on a essayé d'actualiser encore tout ce qu'on avait.
Vous êtes tombé un peu sur des pépites, qu'est-ce que vous avez retrouvé concrètement ?
Il y a 25 ans, ils ont récupéré le premier livre de PV.
En gros, 50 PV qui sont écrits à la main, avec des illustrations dessinées au crayon par les secrétaires de l'époque.
C'est juste un livre qui est juste magnifique, qu'on peut découvrir à l'expo d'ailleurs.
Avec tout ça, vous en avez fait un livre finalement, photos, des textes, des anecdotes ?
Il y a peu de textes, beaucoup de photos, beaucoup d'illustrations, beaucoup de petites anecdotes historiques, insolites, pour que ça soit vraiment vivant, pour que ça soit vraiment sympa à lire, et qu'on n'ait pas besoin de livre un pavé de 200 pages.
Quand vous vous êtes mis à la rédaction de ce livre, à la réalisation, au tri des photos, qu'est-ce que vous vous êtes dit ?
Vous vous êtes dit ça a bien changé, ça a bien évolué ?
Non, alors c'est presque hallucinant, parce que c'est presque toujours pareil, mais juste avec une époque différente.
C'est la même structure, ça a pas mal grandi par contre, mais sinon oui, ça reste la même structure, et puis il y a toujours un peu cette même ambiance qu'on retrouve avec toute l'amitié qui règne autour des jeunesses.
Au tout tout début, les dix premières années, c'était une fête, une seule fête par année qui s'appelait la fête cantonale, à un lieu différent, et puis à partir des années 30, ils ont créé les girons régionaux qui sont actuellement maintenant.
On le rappelle la fédération à l'époque, son but finalement c'était de faire rencontrer tous les jeunes de la campagne pour éviter qu'ils aillent vers la ville.
C'était exactement ça, c'était de se finir et puis de s'entraider les uns les autres pour justement éviter l'exode rural qu'il pouvait y avoir.
Et ça c'était une vraie crainte à l'époque ?
Oui tout à fait, parce que justement on était à la fin de la première guerre mondiale, du coup l'industrialisation elle arrivait donc il fallait faire quelque chose pour redonner envie aux jeunes de faire quelque chose.
Maintenant plus sur la place de fête, ce qui a été créé exprès pour cette fête du centième, c'est ce musée, à quoi il ressemble.
On a essayé de raconter une histoire pour expliquer en fait tout ce qui s'est passé ces cent dernières années.
Donc si j'y connais rien, je peux venir visiter ce musée et je saurai tout sur la VJC.
Si on a réussi à bien faire notre boulot, oui.
On a essayé de mettre peu de texte parce que c'est beaucoup plus sympa si c'est visuel, donc il y a beaucoup de photos, il y a beaucoup d'objets qui créent des ambiances.
On a ressorti le tout vieux drapeau, le premier drapeau de la FEDE.
Il a duré pendant 73 ans, du coup il sera exposé.
Il y a le livre de PV et puis après il y a tout ce qui est médailles, tout ce qui est prix que les gens ont pu recevoir, la présentation de tous les présidents.
Et puis je ne vais pas te en dire plus parce que sinon vous n'aurez pas envie de venir.
C'est une tradition qui se perpétue depuis 100 ans maintenant, avec toujours le même concept au niveau de ces girons.
Ça c'est venu plutôt après.
Alors, tout au début des 10 premières années c'était une fête, une seule fête par année qui s'appelait la fête cantonale, à un lieu différent et puis à partir des années 30, à partir des années 30 ils ont créé les girons régionaux et qui y sont actuellement maintenant.
Gaëlle Brandt, la présidente de la commission des archives de la Fédération Vaudoise des Jeunesses Campagnard.
Si vous voulez découvrir les archives de la Fédération, le musée est ouvert tous les jours ici sur la place de fête à Savigny, les soirs de semaine de 18h à 22h et le week-end de 11h à 23h.
Merci Romain Boudra pour cette interview préparée en début de semaine, puisque Gaëlle Brandt évidemment c'est le coup de feu, le musée vient d'ouvrir aujourd'hui et en plus il y a le discours d'ouverture qu'elle a voulu suivre.
On a donc pu l'interviewer cette semaine, une interview tout en douceur évidemment, on est dans un musée mais ici sur place le musée est bien plus vivant et on vous invite à venir le découvrir.
Pas vivant de manière négative, vivant de la manière où on fait la fête, on se comprend.
Comme dans un musée !
Oui mais c'est un musée d'une fête, c'est un musée un peu plus festif évidemment.
Pour la suite d'Anna on vous parlera des bénévoles, parce qu'ils recherchent encore beaucoup de bénévoles, on recevra la responsable Estelle Buty.
Prêt, volontiers, Robin Baudra.
Mais pour le moment on écoute John Newman, vous écoutez l'FM en direct du 100ème.
Bienvenue !