Pièce 2019_10 - LFM, 4/10 C'est parti pour le 100è de la FVJC à Savigny !

1x Fichier audio mp3
Durée 6 minutes 58 secondes

Fabrice Destraz, responsable des constructions et Fiona Zutter, responsable décorations

LFM.ch

Transcription:
LFM, partenaire de la centième du FVJC.

Et vous pourrez vous en rendre compte quand vous viendrez ici nous retrouver à Savigny pour ce centième.

Ce centième, c'est gigantesque, un vrai terrain de vraie construction.

D'ailleurs, c'est la question qu'on s'est posé avec Robin Baudras, qu'est-ce que ça demande pour construire un tel événement, Robin ?

Alors tout d'abord, on va commencer avec des chiffres, Dan.

Savigny 2019, c'est 32 hectares de terrain répartis entre la place de fête, les terrains de sport, les parkings et le camping, 2 tonnes de peinture, 2660 m² de panneaux en bois OSB, 11 km de perches, 665 kg de vis, 3000 m³ de copeaux, encore 3 km² de tôles pour les toitures, tout ça pour une dizaine de bâtiments qu'il a fallu construire en une année et demie.

Plus de 30 000 heures de travail au total, décorations comprises.

Un gros défi donc à relever pour Fabrice Detra, c'est le responsable des constructions de cette fête du centième à Savigny.

Au tout commencement, on s'est réunis à droite pour imaginer la place de fête, on l'a dessiné plusieurs fois sur papier, on l'a présenté, on a dû en parler, on a refait quelques plans, on a fait des maquettes pour mettre les bâtiments à la bonne place.

Et ça donne ce que ça donne aujourd'hui finalement ?

Alors ça donne ce que ça donne aujourd'hui, ça donne exactement ce qu'on avait imaginé, voire maintenant ici à Savigny.

Je pense la plus belle pièce de la place de fête, le caveau des océans, qui a été taillé plus ou moins entièrement par nous-mêmes.

Alors ça justement, c'est que vous vous êtes débrouillé tout seul, vous n'êtes que des bénévoles, mais vous êtes aussi et surtout des gens expérimentés, des gens du métier.

La grande chance, c'est que sur les 30 bénévoles de la commission construction, à peu près une moitié étaient charpentiers, une partie bûcherons et quelques autres qui sont venus dans un coup de main, mais qui ont très très bien suggéré la taille de tous ces bâtiments.

Et pour les construire ces bâtiments, c'était quoi tous les week-ends depuis une année et demie ?

Alors ça a commencé au tout début tous les samedis, qu'ils fassent beau ou mauvais, ensuite on a intégré les dimanches et là ça fait depuis à peu près le mois de mars-avril que c'est tous les jours.

Il faut tenir le rythme ?

Alors c'est compliqué, c'est clair, mais voilà on se lève le matin, on va au boulot, on quitte le boulot, on vient ici jusqu'à 22h, on essaie de gérer tout ça et puis la satisfaction maintenant c'est que tout est monté et sans accident.

Les premiers jours de construction étaient compliqués parce qu'on ne connaît pas les gens, on ne sait pas les capacités, on ne sait pas si on peut avoir une hauteur, et plus on va de l'avant plus ça fonctionne.

Ensuite il y a des liens qui se tissent entre les gens qui fait qu'on les mettait ensemble pour travailler et tout se passait super bien.

Et on a pu avoir à disposition une grue pendant tous les montages, ce qui nous a fait gagner du temps et aussi énormément de sécurité.

Donc là c'est l'aboutissement de plus d'une année et demie de travail, le résultat il est comme vous l'aviez imaginé ?

Alors le résultat, comme j'avais imaginé, on m'aurait dit il y a 6 mois en arrière qu'on y arriverait, plus ou moins un jour avant, encore avec beaucoup de finition, mais plus ou moins un jour avant, en étant plus ou moins tranquille, j'aurais douté.

Fabrice Detra, responsable des constructions de Savigny 2019, notez qu'ils ont eu un gros coup de chaud en ce début de semaine.

L'orage leur a posé quelques soucis avec notamment des barrières qui se sont couchées et les deux gros drapeaux suisse et vaudois qui étaient fixés sur la cantine, qui ont été arrachés par le vent mais réparés depuis.

Réparés depuis et on ne voit rien.

Donc les constructions, c'était le premier défi, le second c'est évidemment tout ce qui est logistique, nourriture et boisson. 130 000 visiteurs sont attendus durant trois semaines, Robin.

Oui et selon les projections des organisateurs, ce sont 70 000 litres de boisson minérale qui devraient être consommés, 45 000 litres de bières blondes et blanches, 6 tonnes de frites, 5 tonnes de chicken, 18 000 hamburgers, 40 kilos de sel de cuisine, encore 1500 litres d'huile de friture.

Et pour assurer l'approvisionnement de la partie liquide, c'est toute une organisation qui a été mise en place.

On peut même parler de travail en coulisses, les visiteurs ne verront rien du tout, tout se passe dans la partie dite technique, celle qui est réservée aux membres du staff.

L'équipe ravitaillement, c'est son nom, a une mission, s'assurer que chaque bar ait toujours assez de boissons pour remplir ses frigos et in fine le gosier du public.

Un job central et importantissime donc, qui est assuré par une équipe d'une dizaine de personnes.

Cette team ravitaillement, elle est dirigée par Fiona Zutter.

Chaque responsable de bar est responsable de son frigo, nous on est vraiment responsable de ce qui se passe derrière des remorques.

Au niveau des commandes, nous on s'occupe uniquement des remorques, qu'ils aient le nécessaire pour pouvoir remplir leur frigo.

On vérifie tous les matins, une fois qu'ils ont rempli leur stock, tout ce qui reste dans la remorque et après on regarde avec les fournisseurs pour voir ce qu'il faut ramener.

Et sinon on a un stock central pour le ravitaillement où on a tous les boissons de la manifestation et si jamais il y a quelque chose qui manque dans l'urgence, on a toujours un stock sur la place de fête.

Et là il y a une spécialité, c'est que finalement la bière, vous ne la ravitaillez pas, elle est tout en souterrain, ça peut nous expliquer ?

Exactement, c'est un système de drive, de beer drive, c'est tous des tuyaux qui sont souterrains et qui sont directement reliés d'une citerne qui se trouve dans la zone staff à la tireuse qui se trouve derrière les bars.

Donc pas besoin de se balader avec des gros fûts ?

Oui, ça fait un souci de moi, après c'est juste la logistique derrière de toujours avoir les citernes pleines, de pouvoir les changer facilement, mais c'est bien plus simple et on s'économise le dos aussi.

Combien de litres de bière dans les citernes ?

Là sur site on a une grande citerne de 25 000 litres de blonde, une de 25 000 litres de blanche, et les citernes c'est des citernes de 1000 litres qu'on a à chaque fois derrière chaque bar.

Juste un mot sur le ravitaillement aérien, est-ce que vous pouvez nous expliquer un petit peu comment ça marche et en quoi ça consiste ?

C'est un petit train qui part de la zone technique qui est reliée à la tonnelle avec deux chariots derrière qu'on remplit de boissons et en repartant on remplit ces deux chariots de déchets pour pouvoir vider la tonnelle de tout ce qui est verre vide, carton et autres.

C'est plus pratique que d'aller à pied ou avec des petits tracteurs directement au milieu de la faule pour les ravitailler la tonnelle, ça c'est un souci ou non ?

Oui, c'est surtout moins dangereux, comme ça on n'a pas besoin de passer au milieu de la faule.

Fiona Zutter, la responsable du ravitaillement de boissons de cette fête du centième ici à Savigny.

Et tout à l'heure avec Romain Boudrin, on vous propose un peu d'histoire.

Avec les origines de la Fédération Vaudoise des Jeunesses Campagnards centenaire cette année, on partira à la rencontre de Gaëlle Brand, responsable de la commission archive de la FVJC.

Elle nous parlera aussi du musée créé pour l'occasion ici sur la place de fête à Savigny.

Et on remercie évidemment Fiona Zutter et notre autre invité Fabrice Détras, qui pour des raisons d'organisation, évidemment là c'est le coup de fouet pour eux.

Romain, vous les avez rencontrés en début de semaine.

Absolument, je les ai enregistrés hier parce qu'alors là on imagine en ce moment ils sont déjà en train de courir un petit peu partout, c'était un peu compliqué pour eux de venir nous voir.

On a plein de vues sur la tonnelle principale, évidemment elle est déjà prise d'assaut, c'est un bel événement qu'on vous fait vivre sur LFM, le centième de la FVJC.

Jusqu'à 19h avec vous et en musique avec Kiko et Miguel maintenant, c'est le titre Remind Me To Forget.