Pièce 2024_5 - RTS, Ici la terre, à la Fête cantonale des Jeunesses vaudoises, à Givrins

Zone d'identification

Cote

CH FVJC Ek.z.Y1.2024_5

Titre

RTS, Ici la terre, à la Fête cantonale des Jeunesses vaudoises, à Givrins

Date(s)

  • 2024-08-09 (Création/Production)

Niveau de description

Pièce

Étendue matérielle et support

1 fichier audio, 2 heures 27 minutes 10 secondes

Zone du contexte

Nom du producteur

(24.05.1919)

Histoire administrative

Histoire archivistique

Source immédiate d'acquisition ou de transfert

Zone du contenu et de la structure

Portée et contenu

Au programme aujourd'hui:

  1. Invité fil rouge : Pascal Boivin, spécialiste des sols
  2. Rencontre avec Grégory Domenig, président du comité d’organisation de la cantonale 24 de Givrins
  3. Je filtre, tu bois
  4. Sous la terre entre fiction et réalité
  5. Voyage au centre de la terre
  6. Les sons de la terre
  7. Quiz de la terre à Givrins

Appraisal, destruction and scheduling

Accruals

System of arrangement

Zone des conditions d'accès et d'utilisation

Conditions d’accès

Conditions governing reproduction

Language of material

    Script of material

      Language and script notes

      Caractéristiques matérielle et contraintes techniques

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      Zone des notes

      Note

      Transcription:
      Ici la Terre, en direct de La Fête, cantonale des Jeunesses Campagnardes de Vaudoise à Givrin.

      On est dans le pied du Jura vaudois près de Nyon, c'est la dernière.

      Après 4 semaines d'émission dans tous les cantons romands où nous sommes intéressés aux richesses de nos sols et de nos sous-sols, et aujourd'hui encore avec Stéphane Deletro qui sera à Bursin pour nous montrer comment un bon sol peut servir de filtre pour l'eau que l'on boit, Didier Bonvin nous emmènera lui au centre de la Terre et Ouma Kamis nous fera écouter ce que des micros scientifiques ultra perfectionnés permettent de capter comme son sous nos pieds.

      Sans oublier bien sûr, comme chaque vendredi cet été, notre quiz de fin de semaine avec le public, ici à Givrin, qui vous permettra peut-être de gagner une radio DAB+.

      Ici la Terre, en direct de Givrin, la cantonale jusqu'à 11h, c'est parti !

      Ici la Terre.

      Et cette fête cantonale des jeunesses campagnardes, c'est vous Simon Mathédoret qui nous y avez emmené.

      Déjà hier, parti en éclaireur, vous étiez assez ébahis par l'organisation de ces sociétés de jeunesse.

      Oui, je plaide coupable, c'est moi qui vous ai emmené, mais a priori c'est un site absolument magnifique, donc ça va bien aller pour tout le monde.

      Faut planter le décor, ici à Givrin on est au pied du Juras, Saint-Sergue en-dessus de nous.

      Quasiment plus de 30 hectares de terrain, une dizaine d'hectares pour faire la fête, puis le reste c'est des parkings, c'est des campings, etc.

      Donc la première impression qu'on a en arrivant ici, on se dit bah c'est Paléo, c'est Paléo à Givrin, au mois d'août.

      Il y a des concerts, il y a de la fête, il y a du sport, tout ça a demandé beaucoup beaucoup de travail.

      C'est un comité de bénévoles, dont le président du comité d'organisation, Grégory Doménique, est à mes côtés, bonjour.

      Oui, bonjour.

      Merci de nous accueillir.

      Moi je disais que quand je suis arrivé avant-hier par la passerelle, comme ça qui surplombe le site, je me suis dit c'est Paléo.

      Donc vous êtes le Daniel Rossella de Givrin ?

      On peut dire ça, oui, tout à fait.

      Combien de temps de préparation pour un site comme ça ?

      On l'a dit, plus de 30 hectares.

      Vous avez du tout construit ?

      Oui, alors tout à fait.

      Alors on a eu l'obtention de la manifestation le 23 janvier 2023, et après on a commencé justement les constructions et tout le 6 août 2023.

      Donc c'est presque une année de construction, tous les samedis, dimanches, et aussi également les soirs de semaine, donc de 8h à 17h, 100% bénévoles par tous nos membres.

      Délai très très court.

      Obtention janvier 23, et vous avez commencé il n'y a même pas une année à construire ce site, c'est fou !

      Oui, alors c'est vraiment fou et tout, mais après c'est intense, c'est un sprint comme on dit nous souvent, mais après avec la motivation de tous les membres, et puis du comité, et puis également des gens autour, des villages voisins, et bien c'est vraiment aussi une motivation de faire ce fait.

      Quand vous voyez ce site, vous éprouvez quoi ?

      J'imagine toujours un peu de soucis, parce qu'il y a toujours des choses à régler.

      Vous étiez avec votre portable il y a cinq secondes pour régler encore quelque chose.

      Vous éprouvez aussi une certaine fierté ?

      Oui, alors c'est une grande fierté, je le dis souvent aux membres et tout, on est chez nous, c'est notre village, c'est notre endroit, c'est notre cocon.

      Donc c'est aussi une grande fierté de voir que tout roule, que la logistique arrive vraiment au bon endroit et tout, que les gens s'y plaisent aussi également chez nous sur notre place de fête.

      Oui, alors il y a beaucoup de copeaux, on a dit 3000 m3 de copeaux, ça permet de tout amortir au sens propre comme au sens figuré.

      La jeunesse, la jeunesse Camparniard, cette fédération vaudoise des jeunesses Camparniard, je crois qu'il y a quasiment 200 sections, il y a 300 communes dans le canton de Vaud et quasi 200 sections.

      C'est quoi être de la jeunesse dans le canton de Vaud aujourd'hui ?

      Alors c'est une grande fierté, c'est vraiment, on peut dire aussi une belle école de vie, on commence à l'âge de 16 ans, là pour le moment j'ai 30 ans.

      Vous n'êtes plus très jeune ?

      J'arrive dans les lieux des jeunesses quand même, mais après comme je dis souvent, on me pose souvent la question de pourquoi vous faites ça ?

      Quel est votre moteur de faire ça ?

      Je me suis beaucoup posé la question et le moteur je dirais c'est qu'on apprend à 16 ans déjà à venir dans la jeunesse où nos anciens nous guident, c'est vraiment nos moteurs, ces échanges de générations.

      Et après on apprend justement à aider les autres, à construire des choses, à faire du bénévolat dans d'autres sociétés de jeunesse comme ça.

      Et c'est vraiment une belle école de vie pour ça, pour apprendre à vivre ensemble aussi.

      Quand il y a des résultats de votation, les dimanches, souvent on dit voilà ça c'est les villes qui ont voté comme ça, puis les campagnes qui ont voté comme ça.

      Parfois, souvent, et nous-mêmes journalistes, on oppose encore le monde de la ville avec le monde de la campagne.

      Est-ce que vous trouvez que cette distinction fait encore du sens ?

      Alors tout à fait, il y a encore du sens avec notre fédération Défensa, donc c'est une fédération vaudoise des jeunesses campagnardes.

      On n'est pas loin des villes.

      Tout à fait, on n'est pas loin des villes, mais également c'est une valeur qui est en train de se mélanger aussi.

      On a autant des gens qui vont, on peut dire, qui vont faire des études, qui sont aussi moins manuels et tout, mais qu'on a aussi besoin de ces valeurs.

      On a aussi des informaticiens, qu'on a une commission informatique.

      C'est vrai qu'on parle beaucoup des charpentiers, menusiers et tout ça, mais on a besoin vraiment de toutes les ressources pour faire fonctionner une fête comme ça et également une société de jeunesse.

      Quel a été votre plus gros défi en construisant ce site de Givrin ?

      Là, on le décrit, on est sous une tonnelle avec une charpente en bois, elle fait quoi ?

      5, 6 mètres ?

      Non, même plus que 5, 6 mètres de haut.

      On dirait que ça a été construit en plusieurs années, on a d'autres lieux de concerts, de fêtes.

      C'était quoi le plus gros défi ici ?

      Alors, un des plus gros défis sous le terrain, c'était la météo beaucoup.

      C'est vrai qu'on s'est beaucoup fait rincer, on a dû respecter vraiment les sols.

      On parle de sols dans notre émission ?

      Tout à fait, on a été suivi par un pédologue et tout ça.

      On devait beaucoup l'écouter, mais on devait également faire très attention avec les véhicules pour le terrain.

      Des fois, on devait prendre des poulies et user de nos bras et de nos forces, que des fois on oublie, de vouloir toujours faire avec des télescopiques ou des véhicules à moteur.

      C'est vrai que de revenir des fois aux sources, ça ne fait pas de mal grâce à la météo.

      Vous abimez un peu le sol durant ces deux semaines et demie de manifestation.

      Je ne l'ai pas dit, mais ça court encore jusqu'au 18 août.

      Les sols seront un peu abîmés après ?

      Alors, on ne va pas le cacher.

      C'est vrai qu'on a quand même un certain impact sur les terrains, mais tout est très contrôlé, d'où la forte présence de copeaux.

      Mais après, on est suivi, on fait des analyses de sol avant et après, comme ça on peut voir l'impact sur la place de fête, sur les entrées de parking, dans les zones arrières.

      Et après, on regarde avec les agriculteurs et le pédologue pour trouver le terrain d'entente pour les impacts qu'on aurait fait. – Vous parlez de Paléo et je disais que vous êtes le Daniel Rossellat-Givrin, qualificatif que vous n'avez pas refusé, parce que c'est vrai que c'est une organisation monstrueuse.

      On parlera et on ira trouver les bénévoles après.

      Je crois qu'il y a 120 personnes dans le comité et plusieurs centaines de bénévoles.

      De Paléo, il y a ces grandes feuilles vertes en toile et avec une armature métallique.

      Vous avez récupéré quelques objets de Paléo, vous avez été les trouver ? – Alors tout à fait, on les a vus au tout début de l'obtention de la manifestation, où Stéphane Piton nous a invités justement à venir chez eux. – Qui est Stéphane Piton ? – C'est le responsable d'infrastructure de Paléo.

      Et puis justement là c'était vraiment en premier échange, on avait l'impression d'être tout petits à côté, et puis là il nous a bien rassurés, il nous a dit mais vous avez autant de choses à nous apprendre que nous en fait on a à vous apprendre.

      Donc c'était vraiment un super moment avec eux.

      Et puis on n'a pas du tout le même concept, donc pour ne pas confondre un festival et justement une manifestation de jeunesse, mais après on trouve justement des terrains d'entente, et puis des choses qui ressemblent, et puis eux nous ont bien aiguillés sur certaines choses.

      Par exemple des fois ils nous disaient non mais les gars ça ne faut pas faire, on a essayé, faites-le pas, ça ne marchera pas.

      C'est quoi qu'il ne faut pas faire ?

      Des fois par exemple, je n'ai pas d'exemple maintenant comme ça, mais après c'est aussi les mouvements de foot, des gestions pour la sécurité et tout, qu'eux nous ont bien aiguillés sur ça.

      Oui justement parce qu'on dit jeunesse campagnarde, alors quand on vient des villes comme moi ou comme certains de mes collègues, on se dit ah les jeunesses campagnardes, c'est des gens qui font beaucoup la fête, qui boivent beaucoup d'alcool, qui sont difficiles à récupérer parfois.

      C'est un cliché qui a la vie dure.

      Qu'est-ce que vous en dites ?

      Comment vous les avez trouvés ces jeunes au petit matin ?

      Alors là au petit matin, c'est vrai que c'est comme tout, il ne faut pas faire en fait une généralité, on a cette étiquette qui nous colle évidemment à la peau, mais les gens oublient également de venir genre les samedis après-midi et voir tous ces sportifs qui se démènent ici autant pour faire du foot.

      Beaucoup de terrain ?

      Beaucoup de terrain, c'est vrai qu'on a à peu près 6 hectares de terrain de sport, donc ça passe autant pour du foot, du volet, tir à la corde, pétanque, mais également on oublie aussi toutes ces heures de bénévolat que les gens justement servent, font autour de la nourriture, du nettoyage et des choses comme ça.

      Donc c'est vrai, après c'est comme toute société, moi j'ai des copains et tout qui font également du foot, et puis on entend souvent parler de la troisième mi-temps, ou des fois des repas de famille qui partent un peu plus loin, mais c'est vraiment un peu comme toute société, où des fois il y a également ce côté festif qui nous colle à la peau.

      Bon, il faut arrêter avec les clichés.

      Alors, la boucle est bouclée parce que lundi dernier, au début de cette semaine, on était au four à chaud de Saint-Georges, Saint-Georges c'est pas très loin, en montant le marché rue, et vous Grégory, vous venez de Saint-Georges.

      Tout à fait, c'est mon village d'origine, j'y suis né, et c'est un plaisir que vous ayez allé voir le four à chaud, donc un très bel élément de mon village, et ça me touche que vous dites ça.

      Merci beaucoup d'avoir été avec nous.

      Juste une dernière info, je crois que, si vous pouvez la faire passer, vous manquez encore de bénévoles pour les derniers jours jusqu'au 18 août ?

      Oui tout à fait, alors il manque des bénévoles, donc on a besoin de tout le monde pour venir justement profiter de cette aventure en tant que bénévole, et pour que la fête soit beaucoup plus belle et tout, avec tout le monde, on a besoin de vous.

      On peut vous contacter sur votre site ?

      Voilà, on va vous ramener du monde.

      Vous restez avec nous Grégory Dominique, merci, c'est le président du comité d'organisation de la cantonale 24, 120.000 personnes attendues sur 19 jours de fête.

      On va se balader dans le festival ou dans la cantonale pour aller rencontrer les bénévoles et y va là.

      Merci Simon, et puis oui, Grégory, je me demandais justement, en vous écoutant Grégory Dominique, vous vous rencardez avec les organisateurs de Paléo, peut-être avec vos prédécesseurs de la cantonale d'il y a 5 ans, est-ce qu'on ne devient pas finalement soi-même un super organisateur ?

      C'est une formation presque professionnelle d'arriver à mettre sur pied un presque Paléo ici, au milieu des champs ?

      Alors je ne sais pas s'il a entendu votre question, Yvala, mais vous devenez quasiment un organisateur professionnel.

      Oui tout à fait, on a commencé la manifestation il y a une année, on n'y connaissait rien, moi je ne suis pas du tout dans ce domaine-là, de l'événementiel, mais j'ai toujours aimé ça, mais je n'ai jamais fait des formations.

      Personne ne m'a dit « apprends à faire président ».

      Et en fait c'est vraiment en s'aidant, en écoutant aussi justement ces conseils que je disais de Paléo et comme ça, qu'on arrive justement à faire une fête comme ça.

      Merci Grégory, Dominique, Rossella, on va vous appeler comme ça.

      Merci à vous Simon, et puis on vous retrouve, vous allez continuer de visiter pour nous ce site de la cantonale de Givrin, ici au pied du Jura Vaudois.

      Voici à 8h44 Billy Eilish, et on ira ensuite à la rencontre de notre invité, dernier invité, fil rouge de cette aventure ICI LA TERRE.

      Cet été sur RTS LA PREMIERE, c'est ICI LA TERRE.

      C'est parti !

      C'est parti !

      C'est parti pour la rencontre de Billy Eilish, le dernier invité de la série.

      Il est parti en vacances pour la première fois.

      C'est parti pour la rencontre de Billy Eilish, le dernier invité de la série.

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bras Entre dans la danse et danse avec moi Parle-moi de ces distances qui ne nous séparent pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête nulle part Parle-moi des simples choses, emmène-moi l'opéra Offre-moi des roses et des camélias Parle-moi des jolies choses, des cahiers du cinéma Et dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas Maintenant je peux croire en moi J'ai le chronomètre dans la tête Certains me doivent aimer à coup le pas à genoux Ici la Terre Ici la Terre Ici la Terre Ici la Terre Yvalin Cornu Toujours en direct de la fête cantonale des jeunesses vaudoises à Givrin dans le pied du Jura vaudois jusqu'à 11h et en public n'hésitez pas à nous rejoindre on a même disposé maintenant quelques transats pour que vous puissiez assister à l'émission Ici la Terre au coeur de la fête pour sa dernière édition Simon Mathé-Doré Oui, ici la Terre à Givrin, la cantonale 24, on le rappelle c'est le paléo des jeunesses campagnardes il y a environ 160 jeunesses du canton de Vaud qui se sont mises ensemble pour organiser cette fête qui dure jusqu'au 18 août, 120.000 personnes sont attendues sur à peu près 2 semaines, 2 semaines et demi le site est incroyable, je crois qu'il faut le rappeler, on est sur un balcon qui surplombe le Léman juste en face de nous le Mont Blanc, on voit quasiment tout le lac, c'est un beau cadre de travail et ça bosse dur parce qu'une cantonale c'est des centaines, voire des milliers de bénévoles j'en ai repéré quelques-uns, ils ont tous un t-shirt turquoise, c'est marqué d'ailleurs Girond de la Broye 2026 3 garçons et une fille, bonjour !

      Bonjour !

      Comment vous vous appelez ?

      Laurier Laurier, alors je vous ai vu avec des petites pinces ramasser les mégots dans les copeaux, c'est quoi votre job là ?

      Nous on doit nettoyer la place de fête, pour mettre en ordre pour aujourd'hui ça ça doit pas être une sinécure, vous ramassez quoi ?

      On ramasse des mégots et plein de déchets qui sont tombés hier Les gens sont respectueux du site selon vous ou ils font un peu n'importe quoi ?

      Là la place de fête aujourd'hui elle est encore assez correcte mais on a vu certains dégâts, des panneaux volés, des choses comme ça Volés ?

      Ouais volés Vous êtes de la jeunesse d'où vous ?

      Grange-Marnan Grange-Marnan, c'est pas tout près d'ici ?

      Non Et vous êtes engagée sur quelle base ?

      On vous a demandé de le faire, vous vous êtes dit non non je lève la main, j'ai très envie d'y participer, ça s'est passé comment ?

      Bah nous on s'est décidé nous même de le faire parce qu'on représente la candidature du giron de la bourreau pour essayer d'avoir le giron de la bourreau 2026 à Grange-Marnan Du coup on le fait en pleine volonté, puis on fait plein de tranches de bénévolat sur toute la cantonale Vous dormez beaucoup ?

      Non Je m'attendais à cette réponse, vous buvez beaucoup ?

      Un peu trop Un peu trop ?

      Oui Bon il y a des garçons, on va aller vers les garçons, qui veut prendre la parole ?

      Comment vous vous appelez ?

      Jérémy Rapin Et vous venez de quelle jeunesse ?

      De Grange-Marnan aussi Ah oui d'accord, vous êtes venu grouper, vous faites du lobby C'est quoi le giron de la broie 2026 Grange-Marnan ?

      C'est pas aussi grand que la cantonale de Giron ?

      C'est un plus petit mais en gros un giron c'est en fait tous les 5 ans on a une cantonale où c'est vraiment un giron à la même place pendant 3 semaines et les girons c'est dans certaines régions du contour de Vaud pendant une semaine, donc il y a la broie, le centre, le nord puis le pied du Jura Ça veut dire quoi venir de la campagne, être de la campagne, être membre d'une jeunesse campagnarde, ça veut dire quoi pour vous ?

      C'est être fier de son village, représenter sa patrie, les anciens qui étaient avant nous là à la jeunesse, bénévoler, être au sport, se faire des amis et tout ça, c'est représenter tout un canton, tout un village Et vous faites une opposition, je posais la question aussi à Grégory Doménique, le patron de la fête, qui dit oui oui les villes et les campagnes c'est pas la même chose, vous êtes d'accord ?

      Je suis complètement d'accord, des fois ça se ressent un peu quand on est là au Giron, on voit la différence entre certaines personnes qui viennent de la ville et qui arrivent là, ils se disent ils sont complètement fous, faire des trucs comme ça, monter des caveaux Je viens de la ville et c'est exactement ce que je me suis dit en arrivant C'est comme ça, c'est nous on aime bien se mettre des défis un peu insurmontables comme monter des caveaux pareils, ça nous fait plaisir et puis c'est pas la même euphorie que peut-être que vous avez en ville Bravo en tout cas pour votre engagement, alors c'est quoi la mission du jour ?

      Vous allez continuer à ramasser ce qui se trouve dans les copeaux ?

      Oui la majorité on a ramassé déjà un bon bout du camping et tout ça mais après c'est prendre les débris de verre, tout ça, ramasser les bouteilles puis récolter tout ça pour que ça soit propre pour que quand les gens arrivent devant ils sentent bien, il n'y a pas besoin de remplir des déchets, des sacs de déchets qui sont déjà remplis Bon je vais essayer d'aller voir au camping, est-ce que vous pensez que je trouverai des gens, ils sont encore en train de dormir ?

      C'est possible qu'à cette heure-là, il y a beaucoup de gens qui dorment encore, surtout avec les pétés que certains ont pris le jour d'avant Les pétés ?

      Les pétés, ouais, des démontés, trop bu, quoi Bon vous m'avez l'air assez frais les quatre, allez, je vous laisse poursuivre votre travail et moi je vais aller me risquer dans le camping, je vais aller réveiller quelques personnes sous l'attente A bientôt Yvalin Merci Simon, on vous retrouve tout à l'heure, essayez de pas réveiller quand même ceux qui dorment, alors l'avantage peut-être, ceux qui boivent un peu trop, c'est qu'ils dorment au moins sur place et ça c'est plutôt une bonne nouvelle hein, Laurence Ça nous rappelle notre jeunesse à nous Ici La Terre, en direct sur RTS La Première A la cantonale de Givrin, jusqu'à 11h, on est toujours en compagnie de Pascal Boivin, agronome, grand spécialiste de la santé des sols, accompagné de Laurence Froidevaux Vous nous avez expliqué en première partie de l'émission que le but de vos recherches, de votre travail, c'est d'améliorer la qualité de la terre, des sols Alors on a envie d'un bilan avec vous, d'une photographie un peu générale Comment se portent nos sols en Suisse ?

      Eh bien, nos voisins européens voire mondiaux nous envient en disant Mais vous les Suisses, vous protégez tellement bien vos sols, etc Vous avez un système de surveillance, des règles d'amélioration qui font envie à tout le monde Evidemment sur le terrain, nous on est un peu moins satisfait ou un peu plus réticent à dire ça Parce que de toute façon, les sols sont quand même fortement endommagés Et c'est l'histoire de la deuxième moitié du XXe siècle qui a conduit à ça C'est intéressant ce que vous nous dites, comparativement aux sols en Europe Moi je rappelle que vous avez travaillé partout dans le monde, Pascal Boivin Mais les sols en Suisse sont de meilleure qualité qu'ailleurs Ou ils sont considérés comme tels ?

      Ils sont considérés comme tels, c'est plutôt ce que je voulais dire Après, ce qu'on constate ailleurs, ce n'est pas forcément très enthousiasmant non plus Mais enfin les dégâts ici sont suffisamment prononcés pour qu'on ne se réjouisse pas Il y a un gros travail de régénération et d'amélioration à faire Ce qu'on lit régulièrement à propos de la qualité des sols Et on rappelle à quel point c'est primordial pour nous nourrir Et pour lutter contre le changement climatique C'est qu'ils sont surexploités, épuisés, qu'il manque de matière organique et de CO2 Ce constat, j'imagine que vous le faites aussi, cet épuisement des sols Oui, c'est très lié au choix qui a été fait pour la productivité agricole après la deuxième guerre mondiale Donc c'est à ce moment là qu'on a enclenché un certain nombre de méthodes de production Qui ont épuisé les sols, mais sur deux à trois décennies à bas bruit Et sans que ce soit tout de suite compris Et ça a été compris finalement par un retour du terrain Quand on s'est aperçu que ça ne passait plus, qu'on n'y arrivait plus Alors Pascal Boivin hier, Quentin Bollen était en direct de Soral dans le canton de Genève Auprès d'un agriculteur qui veut passer aux biologiques Il a récupéré un champ qui était jusqu'ici conventionnel Il dit qu'il doit attendre deux ans avant de pouvoir cultiver bio C'est comme ça un sol, même si on ne le touche pas pendant deux ans Il reste contaminé par tout ce qu'on y a fait et peut-être même au-delà de deux ans ?

      Alors le bio est un cas particulier où effectivement on demande une transition de deux ans Ce qui ne veut pas dire qu'après un sol n'est plus contaminé Mais effectivement, si vous parlez de contamination, ça peut faire référence à l'usage de pesticides Ces pesticides sont très difficiles à retrouver dans le sol On arrive à les retrouver, mais le sol est aussi un très bon compagnon de l'homme Donc il va capter les polluants, il va les stocker, et pas forcément les déstocker Certains vont se dégrader, d'autres pas, etc.

      Donc disons qu'il y a cette précaution du bio, qui est un cas particulier De dire qu'on attend deux ans, et c'est pour un ensemble de raisons Ce n'est pas forcément lié à la question de présence de pesticides dans les sols Un sol de qualité en bonne santé, c'est un allié essentiel pour lutter contre les gaz à effet de serre dans l'atmosphère En quelques mots, comment ça fonctionne ?

      Un sol de bonne qualité permet de séquestrer le CO2 sous la terre ?

      Oui, ça c'est un des aspects qu'on peut développer En même temps, le sol va fournir énormément de fonctions On en ignore la plupart au niveau du grand public Donc vous avez des fonctions dont l'impact se fait sentir à court terme Et d'autres à plus long terme, ce qui va être le cas de l'absorption du CO2 atmosphérique Il se trouve qu'on a épuisé l'humus des sols, la matière organique des sols, depuis 5 décennies environ L'ayant épuisé, c'est aussi une opportunité d'en remettre Et là, si on regarde ce que j'expliquais tout à l'heure Je crois que le CO2 atmosphérique, le gaz carbonique dans l'atmosphère, est capté par les plantes C'est leur photosynthèse, c'est comme ça qu'elles grandissent Une partie de leurs résidus vont être incorporés au sol, si on le lui permet, sous forme de matière organique Ce qui va énormément augmenter la qualité des sols et tous les services que les sols nous rendent Mais en même temps, ça correspond à des quantités de CO2 captées qui sont nettement supérieures et susceptibles d'influencer l'évolution climatique, nettement supérieures à toutes les autres méthodes de séquestration Et ça, ça fait partie véritablement des solutions innovantes, prometteuses, pour redonner de la qualité au sol ?

      Alors voilà, c'est là où il faut faire le distinguo, c'est absolument nécessaire pour augmenter la qualité des sols Pratiquement tous les facteurs de qualité des sols dépendent de cette teneur en humus pour la surface C'est aussi un accessoire important ou un soutien important dans une lutte contre le changement climatique dépendant des endroits où on se trouve, tous les sols ne peuvent pas capter du CO2, mais chez nous, oui Un sol sain, c'est un sol que l'on soigne, qui n'est pas perturbé par des labours agressifs ce sol là va pouvoir travailler un peu comme une éponge, garder l'eau et restituer cette eau petit à petit aux plantes ?

      Oui alors le but effectivement d'une gestion durable du sol c'est de lui permettre de fonctionner comme dans l'écosystème naturel et effectivement dans ces conditions on crée un système qui est microporeux, qui stocke de l'eau et de l'air parce qu'on veut pas avoir trop d'eau ni trop d'air.

      Trop d'air c'est sec, trop d'eau c'est engorgé et un sol qui est riche en matières organiques qui n'a pas été perturbé par de la compaction, par différentes actions, va petit à petit acquérir ses propriétés et va permettre de résister aussi bien à la sécheresse qu'à l'excès d'eau et va permettre de franchir énormément de conditions climatiques difficiles donc on voit qu'on a à la fois un outil de lutte contre le changement climatique mais aussi un outil d'adaptation au changement climatique.

      Voyez les questions de sécheresse ou d'excès d'eau, maintenant il n'y a plus besoin de les expliquer.

      Il y a 6-7 ans c'était difficile, aujourd'hui on a compris.

      Quand on se balade parfois dans nos compagnes mais certainement davantage encore en France ou aux Etats-Unis, on voit parfois des tracteurs absolument gigantesques qui ressemblent un peu à des chars d'assaut.

      Est-ce que ces tracteurs qui permettent de labourer la terre devraient désormais rester au garage ?

      Il faut arrêter de les utiliser ?

      Alors il ne faut jamais être dogmatique en matière d'agriculture.

      Il y a un ensemble de solutions toujours et ces solutions se combinent.

      Donc dans certains cas on ne peut pas réduire certains effets négatifs et donc il faudra augmenter des effets positifs.

      Cela étant, c'est clair que la transformation du monde agricole qui a été voulu après la guerre, la deuxième guerre mondiale, était d'aller dans le sens de surfaces agricoles toujours plus importantes, de cultures toujours plus simplifiées, monocultures, une seule culture ou deux cultures par exploitation.

      Et ça allait de pair puisqu'on augmentait les surfaces avec de plus en plus de puissance mécanique.

      Et cette puissance mécanique a beaucoup impacté les sols.

      On y reviendra au cours de l'émission sur le travail que vous faites en partenariat, vraiment main dans la main, avec les agricultrices et les agriculteurs pour améliorer la qualité des sols.

      Pascal Boivin, vous avez évoqué la nature des sols pour filtrer l'eau, en tout cas l'emmagasiner.

      C'est quelque chose qui a intéressé Stéphane Deletreau et s'est rendu du côté de Bursin où il existe un programme qui s'appelle Je filtre, tu bois ou comment le réseau d'arbres peut servir de sorte de filtre que, comme pour le café finalement, on verra ça, il est sur place.

      On va écouter les bébés brunes et on se connectera avec lui ensuite pour qu'il nous explique un peu plus près ce qu'est ce système Je filtre, tu bois et nous on est toujours en direct ici de la cantonale de Givrin jusqu'à 11h pour Ici la Terre.

      Ici la Terre, de 8h30 à 11h, sur RTS La Première.

      Je m'écrase le nez au hublot J'ai mon contrat de confiance en céphalo qu'il faut que j'aille du bol J'envoie un qui rigole Oh, Gabi, Gabi, tu devrais pas me laisser oublié Je peux pas dormir, j'fais que des conneries Oh Gabi, Gabi, tu vas qu'j'te sors de la mer Le long, le long, le long, le long En regardant les résultats de son check-up Un raccord qui fumait pu leur allumer son clope Ça fait frémir, faut savoir dire stop Tu sais, tu sais, c'est comme ce type qui voudrait que j'me soigne Et comme on a tout clair, sans moi, tout en espace, on comme un vide Remets-moi ton équilibre Oh Gabi, Gabi, tu devrais pas me laisser là-dedans J'peux pas dormir, j'fais des crâneries Oh Gabi, Gabi, tu vas qu'j'te sors de la mer Le long, le long, le long, le long J'peux pas t'éclairer Gabi, j't'ai déjà dit, t'es bien plus belle que Mauricel J'suis belle comme un pétard qui attend plus qu'une allumette Ça m'fait craquer au feu des pompiers Aujourd'hui c'est vendredi et j'aimerais bien te mettre J'sens qu'j'vais encore finir chez Vanda et ses sirènes, ses sirènes Oh oh oh oh oh oh oh Oh Gabi, Gabi, tu vas pas me laisser la nuit, j'peux pas venir, j'suis décrami, oh Gabi, Gabi, tu vas qu'c'est sur ta mère, le long du long du long des gorges, pas très clair Ah, je me croise à la serre à la piste, j'ai ta part de mou, je me sens bien à boire du chalet, j'ai ta part de mou Oh Gabi, Gabi, tu vas pas me laisser la nuit, j'suis décrami, oh Gabi, Gabi, tu vas qu'c'est sur ta mère, le long du long du long des gorges, pas très clair Oh Gabi, Gabi, tu vas pas me laisser la nuit, j'suis décrami, oh Gabi, Gabi, tu vas qu'c'est sur ta mère, le long du long du long des gorges, pas très clair Oh Gabi, Gabi, tu vas pas me laisser la nuit, j'suis décrami, oh Gabi, Gabi, tu vas qu'c'est sur ta mère, le long du long du long des gorges, pas très clair

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